Glossaire RSE

« La RSE, c’est compliqué, la RSE c’est opaque » : le premier frein au déploiement d’une stratégie RSE au service du développement de l’entreprise, c’est la difficulté de compréhension des termes liés à la Responsabilité Sociale de l’Entreprise (c’est ça, la signification de la RSE). Ces trois lettres, RSE, et tous les mots qui y sont accolés, sont souvent compris et interprétés de mille manières, ce qui les rend difficile à intégrer dans un quotidien d’entreprise, et encore plus compliqués à partager avec ses clients et ses fournisseurs.Parce que « ce qui se conçoit bien s’énonce clairement », Kathekon a décidé de proposer régulièrement un glossaire, en donnant à tous les termes utilisés dans ses missions une définition qui a surtout pour ambition  de montrer ce que l’on y met derrière.

RSE

A tout seigneur tout honneur. Initialement RSE, c’est l’acronyme de la Responsabilité Sociale de l’Entreprise. Aujourd’hui, certains parlent de la RSE comme de la responsabilité sociétale de l’entreprise, d’autres comme de la responsabilité sociale et environnementale ou économique. Tous ont raison : la RSE, c’est pour nous l’engagement de l’entreprise à exercer une activité respectueuse des personnes, de la planète et qui contribue à la poursuite du bien commun. La RSE, c’est la prise en compte par l’entreprise de son impact et la recherche d’un mode de production qui bénéficie au monde au lieu de l’affaiblir.

RSE intégrale

La notion d’intégralité est chère à Kathekon. Par RSE intégrale, nous entendons une RSE qui s’applique à l'ensemble des réalités de l'entreprise, qui aide à prendre de la hauteur, qui s’exprime dans une vision d’ensemble et qui ne se cantonne pas à traiter chaque sujet, chaque thématique indépendamment des autres. Pour nous, la RSE n’est pas un département dans l’entreprise, elle en est une composante clé de l’ADN, du fonctionnement et de la vision. Elle relève de la responsabilité première du dirigeant, mais doit être partagée par tous les collaborateurs.

Les quatre piliers de la RSE

La RSE s’appuie communément sur quatre piliers. En fonction des enjeux propres à chaque entreprise, ils n’ont pas la même priorité, mais une bonne stratégie RSE ne peut se permettre d’en négliger un seul.

Parties prenantes

On désigne sous ce terme toute personne physique ou morale qui interagit et a un effet sur l’activité de l’entreprise. En premier lieu viennent les parties-prenantes internes : ce sont les collaborateurs, pris individuellement et collectivement (chaque personne dans sa singularité, et chaque « collège » comme par exemple les délégués du personnel, les managers intermédiaires, les cadres, les ouvriers, les membres de tel ou tel service). En second lieu viennent les parties prenantes externes, à commencer par les clients et les fournisseurs. Sont également dans cette liste, non exhaustive : les créanciers, les collectivités territoriales, le voisinage, les concurrents, les associations et ONG, bref tout ceux qui, de près ou de loin, interagissent avec votre entreprise (pour son bien, ou pas !).

Pour mener à bien une stratégie RSE efficiente, il importe de bien connaître l’ensemble de ses parties prenantes et d’en connaître l’importance pour le développement de l’entreprise (bénéfices et impact), afin de renforcer la relation avec celles qui comptent le plus.

Maturité RSE

L’utilisation de ces deux termes accolés est assez ironique : dans son acceptation actuelle, la RSE est un domaine encore très immature, qui voit se compléter, se confronter parfois des visions très opposées, voire clivante, de ce que représentent les piliers de la RSE, ou de la façon dont elle s’applique à l’entreprise : faut-il des contraintes, faut-il laisser un espace de liberté à chaque organisation ? Ceci dit, il existe des textes de références dans lesquels il est possible, et sans forcément passer par un label RSE, de s’enraciner. Ce sont, d'abord dans une vision onusienne et très politique (au sens de la cité) de la RSE, les objectifs pour le développement durable (ODD), ensuite dans une vision plus opérationnelle, la norme ISO 26000, qui est aujourd’hui le texte de référence auquel se réfère la grande majorité des labels et certifications RSE françaises.

ISO 26 000

C’est LA norme RSE de référence. Fruit d’un consensus entre représentants de divers corps civils de quasiment tous les pays du monde, elle devrait faire l’objet d’une mise à jour dans les mois qui viennent. Construite de façon assez complexe autour de questions centrales, elle a le mérite de proposer des pistes de réflexion et d’action claires pour ceux qui souhaitent engager leur organisation dans une démarche RSE, ou ceux qui éprouvent le besoin de structurer leur démarche RSE pour en évaluer l’efficacité et l’améliorer. La norme ISO 26000 présente la particularité de n’être pas certifiante : elle peut donc servir de référentiel pour un label ou un certification généraliste (Lucie 26000 par exemple), sectoriel (la clé verte pour le tourisme) ou thématique (great place to work), mais aucune structure ne peut se dire certifiée ISO 26000. En revanche, on ne peut se dire "certifié norme ISO 26 000". Certains vont jouer avec les termes : le fondateur de Kathekon a ainsi suivi une formation certifiante intitulée "Certification ISO 26000 foundation", qui veut dire qu'il maîtrise l'architecture de la norme, pas qu'il est certifié ISO 26000 !

Objectif de développement durable

Adoptés par l’ONU en 2015, ils sont au nombre de 17 et succèdent aux 8 objectifs du millénaire pour le développement. Leur objectif : « éliminer la pauvreté, protéger la planète et améliorer le quotidien de toutes les personnes partout dans le monde, tout en leur ouvrant des perspectives d’avenir. » Ils ont été construits comme un appel à l’action et se traduisent par exemple, dans les collectivité territoriales françaises, par l’agenda 30, 30 faisant référence à l’année 2030, fixée pour l’atteinte de ces objectifs.

Par Eric Chazerans

Les dessous de l'évolution de notre site web

Notre site Internet évolue après 18 mois d'existence. Encore plus cohérent avec notre approche, fidèle aux retours de nos clients, il a vocation à devenir une vraie ressource pour tous ceux qui souhaitent faire de leur #PME une entreprise #durable

Eric Chazerans, fondateur de Kathekon, décrypte pour vous cette évolution.

Scandales financiers en chaîne : quand la finance (re)commence à s’emballer

Scandales financiers en chaîne : quand la finance (re)commence à s’emballer

La finance est essentielle : sans investisseurs solides, il sera difficile, voire impossible de relancer la machine. L’enjeu sera de concilier rentabilité et temps long, le seul capable de permettre à un chef d’entreprise de construire sur de solides fondations. Le ciment de cette conciliation, c’est la confiance. Elle doit être forte, mutuelle et réciproque : il faudra que l’investisseur repense ce qu’est le retour sur investissements à la lumière, notamment, de la performance extra financière, et que l’entrepreneur accepte, pour répondre à l’impérieuse nécessité des financeurs d’être rentables, de jouer avec eux le jeu de la transparence.

Quant aux avides qui contournent le système, ils seront toujours là : aux autres de les marginaliser pour que leurs pratiques néfastes ne fragilisent pas l’activité économique.

Archegos, Greensill, arnaque à Hollywood… Les affaires de débâcle financière s’enchaînent depuis quelques mois. Qu’il s’agisse de faillites inattendues, de fraude patentée ou encore d’arnaque pure et simple, ces affaires montrent le visage d’une partie peu reluisante du monde financier, dans laquelle l’appât du rendement semble faire oublier toute notion de maîtrise des risques.

Source : Scandales financiers en chaîne : quand la finance (re)commence à s’emballer

Affaire GameStop : l’incertaine « rébellion contre l’ordre établi »

Affaire GameStop : l’incertaine « rébellion contre l’ordre établi »

En cette époque où les fonds spéculatifs et activistes font parler d’eux, nous vous partageons, via le site Écologie humaine, une relecture intéressante de l’épisode GameStop, où comment des petits porteurs anonymes ont mis en échec une stratégie de spéculation à la baisse, sans que personne ne les voit venir. Nous ne savons trop quelles leçons en tirer, si ce n’est peut-être qu’il n’y a pas de Goliath sans un David caché quelque part !

Entre Robin des bois et le shérif de Nottingham se joue l’éternelle et incertaine bataille de la rébellion contre l’ordre établi. L’épisode GameStop qui a agité Wall Street au mois de janvier 2021 en a donné une illustration originale. L’économiste Pierre-Yves Gomez, professeur à l’EM Lyon Business School et co-initiateur du Courant pour une écologie humaine, propose une lecture.

Source : Affaire GameStop : l’incertaine « rébellion contre l’ordre établi »

Les pharmacies se lancent dans la responsabilité sociétale

Les pharmacies se lancent dans la responsabilité sociétale

Peut-on être pharmacien et s’engager dans une démarche RSE ? Oui, bien sûr ! L’association Pharma Système Qualité s’engage dans cette voie et propose un guide « Pharmacie ecoresponsable ».

Selon Laëtita Hible, sa présidente, «le médicament qui va améliorer et prolonger la vie des patients qui sont atteints d’une pathologie chronique, ce médicament a un impact sur l’environnement et le pharmacien va devoir travailler avec ce paradoxe ».

Dans le même article, on apprend que 44 % des français prennent au moins un médicament chaque jour. Et si un des axes de la pharmacie écoresponsable était l’éducation des patients, en tout cas de ceux dont la posture face au médicament peut parfois être plus proche de celle d’un consommateur que d’un patient ?

#RSE #pharmacie #ecoresponsabilité

– Début février, l’association Pharma Système Qualité a lancé son guide « Pharmacie écoresponsable ». Mais qu’est-ce qu’une pharmacie éco-responsable? Cet article est apparu en premier sur Natura Sciences.

Source : Les pharmacies se lancent dans la responsabilité sociétale

Accélérer la transition de nos entreprises vers une gouvernance partagée

Accélérer la transition de nos entreprises vers une gouvernance partagée

Nous vous partageons la profonde analyse de Martin Richer, du cabinet Management & RSE. Chez Kathekon, nous avons comme lui la conviction que c’est tout un système entrepreneurial qu’il faut repenser. Sans pour autant du passé faire table rase : il ne s’agit pas de repartir de zéro, mais d’adapter les entreprises aux enjeux de notre siècle pour réconcilier RSE et performance.

Ce qui manque aujourd’hui est une vision de l’entreprise à 360 degrés, repenser les articulations entre gouvernance, management et travail. Le constat est lucide : l’époque montre que notre modèle de management et de gouvernance est à bout de souffle ; le travail ne répond plus à ses fonctions émancipatrices ; les salariés ne s’y retrouvent plus ; les entreprises doivent repenser leur finalité.

Source : Accélérer la transition de nos entreprises vers une gouvernance partagée